30 May
30May

Un quart des voyageurs d’affaires considèrent le business trip comme une contrainte, selon un sondage OpinionWay pour Axys. Ils craignent les retards, la fatigue, ont peur de dépasser les frais autorisés.

Et leurs proches s’insurgent: “Attends, tu vas à Shanghai, payé par ton entreprise, et tu n’es pas content!" Ils doivent alors leur expliquer que de Shanghai, ils ne verront qu’un open space, identique au leur. Sauf que les panneaux qui indiquent la salle de réunion sont en chinois. Voilà pour l’aventure et le dépaysement.

D'autant que la politique voyage des entreprises s'est durcie depuis la crise. Elle a relégué les voyageurs business à la classe éco, de l'hôtel prestige à un trois étoiles. En somme, de quoi être complètement blasé du voyage d’affaires.


La solution : devenir adepte du bleisure


La solution, plutôt que de faire la grève du business trip, c'est peut-être de se convertir au "bleisure". Ce néologisme est issu de la contraction des mots “business” et “leisure” (affaires et loisirs en français). C'est cette pratique qui consiste à profiter de son voyage d’affaires pour faire du tourisme. Aller au musée à l’heure du déjeuner, ou repousser son retour de quelques jours et se faire rejoindre par son concubin, sa famille.


Pas de règles précises des entreprises en la matière


Du coup, les entreprises s’y intéressent, notamment pour des questions d’assurance. Il s'agit de savoir qui est responsable en cas d’accident du salarié sur la partie personnelle du voyage d'affaires. Mais pour le moment, très peu d'entre elles ont défini une politique précise en la matière.

Comment permettre à l’entreprise de protéger ses arrières sans interdire la pratique du bleisure ?

Pour relever le défi, l’entreprise doit s’attacher à clarifier les choses avec son voyageur, préconise Chantal Serabian chez April : “Mieux vaut conseiller au salarié qui souhaite étendre son séjour de prendre une couverture à titre privé, ou au moins de vérifier si le contrat d’assurance prévoit une extension pour les quelques jours qui suivent la mission. Il ne s’agit pas de déresponsabiliser l’entreprise, mais de formaliser le cadre de cette mission et ses limites. L’entreprise doit donc établir un ordre de mission qui définisse bien la période réelle de celle-ci”. 



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